Vingt-cinq personnes étaient présentes à la réunion publique de Saint-Aubert-sur-Orne. Il a été partagé quelques exemples de méthode de participation qui fonctionnent ailleurs. Le réseau Actions Communes, présenté dans un précédent article, fédère des élus et des candidats qui expérimentent depuis 2014 de nouvelles façons de faire fonctionner une municipalité. C’est un réseau qui partage les succès des listes citoyennes et participatives.
Comme lors des réunions précédentes, après les échanges collectifs, de petits groupes se sont formés, parfois de manière formelle, parfois plus informelle. Voici ce qui en est ressorti :
Groupe 1 : l’alimentation
Malgré le fait que ce ne soit pas une compétence territoriale, il a été discuté dans ce groupe des leviers possibles, par exemple les restaurations collectives des écoles : favoriser les circuits courts, améliorer le lien avec les producteurs locaux, réaliser un diagnostic local, activer des leviers comme le PAT, ou étudier l’ouverture des cuisines des salles des fêtes, souvent bien équipées et sous-utilisées pour la transformation.
Groupe 2 : la jeunesse
Ce groupe a discuté de ce qui peut être fait pour aider les familles dans leur quotidien, et faciliter l’insertion des enfants et des parents. Des problématiques ont été remontées, mais aussi des solutions parfois très simples et peu couteuses à mettre en œuvre. En lien avec une certaine convivialité semblant perdue dans les villages, ce groupe a pu montrer que les enfants sont un axe permettant de recréer ce lien. Enfin, un manque d’information sur les structures existantes a été annoncé. Pour les adolescents, les impliquer dans la vie locale, ce qui peut être fait via des appels à bénévolat, le local jeunes, un conseil municipal, et aller les chercher plutôt que d’attendre qu’ils ne viennent.
Groupe 3 : Mobilité
Comme presque à chaque réunion publique, le sujet de la mobilité est revenu. Il a englobé deux aspects principaux : la dépendance à la voiture dans nos campagnes et les chemins. Les participants ont montré que cette dépendance était liée à l’éloignement des lieux de consommation et d’emploi, et donc, étroitement liés à d’autres problématiques. Les participants ont émis quelques possibilités à étudier pour pouvoir diminuer cette dépendance, comme la mise en place d’un réseau de navettes ou de minibus, des transports à la demande, la location de vélos ou de véhicules Le manque d’entretien des chemins a encore une fois été relevé.
Groupe 4 : La communauté de communes
Ce groupe s’est penché sur les compétences de la communauté de communes, et les liens Commune / Interco. Malgré le fait que la CDC du Val d’Orne soit petite en terme d’habitants, elle a pris la plupart des compétences des communes. Mais sur ce sujet et les compétences commune et communauté de communes, un article dédié sera publié prochainement.
Merci à tous les participants !